Axe stratégique 1 : Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle

En raison de leurs systèmes de productions encore majoritairement extensifs et miniers (extraction sans compensation), et de leur situation d’extrême pauvreté, les populations de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel demeurent très dépendantes des produits et services des ressources naturelles, ce qui est à l’origine de fortes pressions d’exploitation qui se font plus croissantes à mesure de l’accroissement des populations humaines et animales lequel entraine un accroissement des besoins de consommation. Les ressources naturelles, déjà fortement dégradées en raison de la péjoration climatique sévissant depuis la décennie 70 laquelle est source de réduction des rendements agricoles, voient alors leur pérennité et leur capacité à supporter les moyens d’existence des populations rurales compromises. Cela est d’autant plus inquiétant que la population dans la sous-région d’Afrique de l’Ouest et du Sahel, s’accroit à un rythme effréné et que les prévisions indiquent qu’à l’horizon 2050, l’Afrique portera à elle seule la moitié de la population mondiale. Les États membres du CILSS doivent à coup sûr redoubler d’ingéniosité pour assurer un équilibre durable entre l’état des ressources naturelles et des écosystèmes et les sollicitations dont ceux-ci sont objets pour continuer à fournir des services écosystémiques aux populations qui en dépendent fortement.

L’objectif principal est de contribuer à la gestion durable des ressources naturelles et des effets du changement climatique en Afrique de l’Ouest et au Sahel à travers :

• La fiabilité et la disponibilité d’information pour l’aide à la décision face à une manifestation de plus en plus récurrente et de plus en plus violente des phénomènes climatiques qui touchent en premier les ménages les plus vulnérables que sont les pauvres ;
• Une approche intégrée des interventions de GRN, du foncier et de sécurité alimentaire et nutritionnelle ;
• La lutte contre la dégradation des terres et de l’environnement ;
• La création d’outil et la diffusion des bonnes pratiques pour l’aide à la décision ;
• La gestion de l’élevage mobile en prenant en compte les aspects transfrontaliers.